En accès anticipé depuis janvier 2020, les informations au sujet du RPG stratégique au tour par tour Graywalkers Purgatory, étaient plutôt calmes. Cela risque pourtant de changer avec une mise à jour majeure :

"Plusieurs mois après notre lancement, nous publions enfin notre première grande mise à jour de contenu. Cette mise à jour est importante car elle fait plus que doubler le contenu du jeu par rapport à sa version initiale. La date de sortie prévue est le 4 août 2020,"

Lire la suite...

Le dernier post paru hier pour Atom RPG Trudograd, toujours en accès anticipé, précise que la mise à jour permet au jeu d'être joué sur Mac et Linux, propose un nouveau marchand sur la carte globale, e plein d'autres choses encore.

En prime, les développeurs nous proposent la cinématique d'introduction du jeu. And what else ? Une version française ? Peut-être... peut-être.. Attendez d'abord la version française d'Atom RPG. Bientôt.. bientôt.. 

Après Raul, voici le prêtre Momoko, troisième personnage dévoilé de Tears of Avia ! Momoko est plus qu'une simple guérisseuse, car en l'améliorant, elle vous permettra de vous débarrasser de vos malus ou de booster les caractéristiques de votre groupe comme en témoignent ses arbres de compétences.  

"Le Donjon de Naheulbeuk : L’Amulette du Désordre est apparu aujourd’hui dans le livestream du PC Gaming Show, avec un message exclusif de la voix anglaise de la Magicienne, Felicia Day (Supernatural, The Guild) et un extrait de gameplay inédit. Pour nous, c’était une splendide opportunité de dévoiler un peu plus du contenu de L’Amulette du Désordre, quelques mois avant sa sortie : notre RPG tactique loufoque étant prévu pour cet été." 

Jeu mêlant des influences diverses (King's Bounty, Mount and Blade, Disciples, par exemple), Legends of Eisenwald propose une aventure composée d'une narration rôlistique, d'éléments RPG, de combats au tour par tour et de gestion d'une bande de soldats.

Le jeu comporte une campagne dont l'histoire est plaisante, avec des twists assez surprenants. Certes, vous n'avez pas vraiment la possibilité de changer le cours de l'histoire, mais vous avez une certaine liberté sur plusieurs scénarios. Certains autres sont plus dirigistes, et vous pousseront à donner le meilleur de votre groupe pour avancer là où d'autres scénarios plus ouverts vous offrent d'avantage de souplesse.

Alors certes, avec un système de combats et de développement rappelant ceux de Disciples 3, on n'est pas sur les systèmes les plus stratégiques et tactiques, mais cela fonctionne bien. Vous aurez à gérer les promotions de vos soldats et à leur choisir une voie entre deux. Par contre, le fait d'être obligé d'attaquer ou d'utiliser une compétence au combat coupe une grosse partie de la dimension tactique : ici, pas question de contourner le corps à corps pour chercher les archers, les combattants sont obligés d'attaquer l'ennemi le plus proche. C'est, à mon sens, le seul défaut de ce jeu.

Pour le reste, le jeu propose des quêtes secondaires dont les résolutions sont régulièrement multiples, à vous de voir comment vous préférez agir. Ces choix n'influent pas sur la trame principale, mais permettent de personnaliser votre expérience de jeu, ce qui est plaisant.

La narration est très réussie, même si la version française est parfois approximative. Mention spéciale aux nombreuses rumeurs dans les tavernes, qui narrent des histoires très intéressantes et apportent un lore bienvenu. Et nombre de ces rumeurs débloqueront des quêtes secondaires cachées, ou des événements planqués.

En bref, j'ai du mal à comprendre les avis mitigés que reçoit ce jeu. C'est un très bon jeu avec une très bonne narration, des scénarios variés et une histoire vraiment intéressante, dans un univers médiéval low-fantasy parfaitement incarné.

The Dark Eye : Book of Heroes est hélas, un cas d'école sur "comment passer à côté de son sujet".

La communication de ce jeu le vend comme un JDR classique, temps réel avec pause et vue isométrique, citant Baldur's Gate et NeverWinter Nights. Grossière erreur ! Il s'agit d'un dungeon crawler où vous passez directement de la taverne aux donjons, sans transition, ni voyage. Alors ok, les donjons sont générés procéduralement, mais il en ressort un côté totalement "jeu de plateau" et pas du tout RPG. Si le jeu l'assumait, je dirais pourquoi pas, mais en attendant, ça ne colle pas à la description pour laquelle le jeu est vendu.

Que vaut ce dungeon-crawling ? Les donjons sont des assemblages de "tuiles" à la façon des jeux D&D adventures (les jeux de plateau du genre "Tomb of Annihilation"), avec une architecture globale façon Gloomhaven. Votre personnage a une quête personnelle qu'il va faire évoluer (ou pas) dans les donjons qu'il va visiter. L'or et l'XP sont gagnés à la fin du donjon si vous le gagnez. Hélas, contrairement à Gloomhaven, on ne sent pas d'histoire globale, et le fait de valider ces quêtes ne va pas débloquer du contenu.

Par ailleurs, les donjons eux-mêmes sont des suites de salles vides. De temps en temps, quelques gros combats et une salle où poser des statues sur des plaques de pression apparaissent, le tout agrémenté de pièges mortels que vous ne pouvez gérer en l'absence d'un voleur.

Où est le gros point noir de ce système ? L'IA des compagnons. Vous ne dirigez pas vos compagnons, ils vivent leur vie. Ils vont dans les salles voisines, les explorent, vont taper les mobs sans que vous ne le souhaitiez, utilisent leurs compétences comme bon leur semble (et quand ça leur chante). Bref, une IA "aux fraises" qui vous causera autant de soucis qu'elle vous aidera. C'est frustrant car elle vous fera perdre des donjons régulièrement, et un donjon perdu correspond à la perte de tout le loot et des avancées, donc une perte du temps passé. C'est très frustrant !

Malgré un système riche et profond, celui de l'Oeil Noir, le développement des personnages ne se réalise que via des cartes obtenues de manière aléatoire après chaque donjon. Et vous ne pouvez garder que 4 cartes en main ; vous devrez donc soit dépenser des points pour des améliorations que vous ne voulez pas, soit enquiller des donjons sans gain pour vous. Il manque donc un vrai système de progression et le côté "jeu de rôle".

Au final, un jeu plombé par un côté ultra-répétitif, sans aucun objectif, sans ambition et une IA des mercenaires complètement "aux fraises" et limite insupportable. A plus de 10€, ce jeu ne vaut pas l'achat.

Présenté lors de sa sortie en accès anticipé en juillet 2019, Gloomhaven va connaître une nouvelle GROSSE mise à jour le 25 juin prochain. Tout d'abord un nouveau mode de jeu, le Guildmaster, qui vous permettra de créer votre propre entreprise, de modifier librement votre groupe et d'essayer les meilleures synergies d'équipe. De plus, dans cet update, il y aura un nouveau biome, des cavernes et le mode coop multijoueur. De plus, les développeurs nous proposent une feuille de route mise à jour et une vidéo sous-titrée en français pour nous présenter le tout. Et en attendant, vous pouvez lire l'avis de Valandryl sur le jeu. 

Gloomhaven, pour moi le meilleur jeu de plateau à plusieurs joueurs, en version "épurée" sur PC ? Eh bien oui, trois fois oui !

Depuis le début de l'accès anticipé, les développeurs ont ajouté du contenu, bien qu'il en reste encore une quantité très importante (Gloomhaven est un jeu au contenu littéralement très lourd, la boîte pesant 10kg) et débugguent les cartes au fur et à mesure des ajouts.
Actuellement, en version 0.9979, le levelling des personnages est quasiment complet, les perks sont majoritairement là, de nombreuses cartes également et elles sont présentées correctement (il manque encore les cartes très haut niveau), les objets n'ont plus de durabilité... bref, tout devient très proche du jeu de plateau, donc on sent que ça avance, que ça se peaufine et l'expérience en est très agréable.

Alors je précise qu'il reste encore "énormément" de contenu à ajouter, donc si vous voulez l'acheter pour vous lancer dans la campagne avec toute sa richesse, ce n'est pas encore le moment. Mais si vous connaissez le jeu de plateau et voulez jouer des scénarios qui du coup, durent 10 à 20 minutes, c'est très satisfaisant. Le jeu est débarrassé de l'aspect "gestion", pas de token à déplacer, de mana à bouger à la fin du tour, de jetons de debuffs à retirer, de cartes de modificateurs à tirer, de cartes malédictions à ajouter, de decks à mélanger, etc. Au final, ne reste que la dimension stratégique du jeu qui est très importante, et les scénarios s'enchaînent très vite.

Ce jeu est-il uniquement à recommander aux fans du jeu de plateau ? Certes non, d'ailleurs le tutoriel est présent sur le jeu. Toutefois, malgré ce tutoriel, je recommande chaudement aux néophytes du jeu de suivre au moins une vidéo d'explication de joueurs sur YouTube (il se trouve que j'en ai fait...en cas de besoin), car l'apprentissage du jeu peut être rude malgré le tuto, et ça peut facilement faire fuir le chaland.

Au final : une adaptation à laquelle il reste encore beaucoup de travail, mais dont on sent qu'elle aboutira pour restituer fidèlement ce monument du jeu de plateau.

A l'occasion du PC Gaming Show, les développeurs de Gamera Interactive nous proposent une nouvelle bande-annonce très courte de Alaloth : champions of the four kingdoms pour lequel, on vous rappelle, Cris Avelone a participé. On préfère honnêtement une ancienne vidéo de gameplay, et on vous conseille de passer par cette news qui vous emmènera au fil des liens vers nos informations sur cet action-RPG isométrique.

Développé par le studio MonteBearo et édité par Goblinz studio, Banners of Ruin arrivera en accès anticipé sur Steam (Windows 7+) cet été. Ce roguelike à base de cartes avec des combats au tour par tour et de jolis graphismes vous proposera de mener une série de combats avec jusqu'à 6 compagnons animaux dans la ville de Dawn's Point. Présentation !

Lire la suite...